Résumé
Cet article a comme but celui d’analyser la marchabilité que les migrants forcés expérimentent à travers les catégories migratoires comme « déplacés forcés internes » ou « demandeurs de protection internationale » à travers le refuge, l’asile ou le retour forcé. Pour cela, on utilise comme cas d’étude l’information de l’ Encuesta de Mexicanos Desplazados Solicitantes de Asilo (enmedesa), réalisée en 2019 à Ciudad Juárez, Chihuahua, analyse à partir de laquelle on conclue que les contextes actuels de mobilité forcée, dérivés de la violence, dépassent les catégories migratoires insuffisantes pour expliquer et prêter attention à ce phénomène, en mettant en évidence sa complexité et multi-dimensionalité où les sujets acquièrent des profils migratoires avec un grand degré de marchabilité qui esquisse la responsabilité des États pour prêter attention, protéger et garantir la sécurité des personnes migrantes forcées.
Mots clés : Migration forcée, Déplacement forcé interne, Asile, Violence, Ciudad Juárez