Résumé
Dans la dernière décennie, la crise politique, sociale et économique du Venezuela a provoqué un exode progressif de vénézuéliens vers divers pays d’Amérique Latine. La proximité du Venezuela avec la Colombie et les multiples réactions transfrontalières qui unifient ces deux pays et qui parfois ont provoqué des conflits, se sont intensifiées en Colombie à cause de l’arrivée de presque deux millions de vénézuéliens et leur permanence en ce pays voisin. À cet égard, dans cet article on analyse les changements dans la gestion et la politique migratoire de la Colombie pour faire face à l’intense exode de vénézuéliens et les stratégies du gouvernement colombien pour sensibiliser leur population. Même si la portée de l’exode est généralisée dans les 32 départements de la Colombie, on part d’une région spécifique qui inclue les trois départements et les villes principales de l’Axe Cafetier : Caldas, Risaralda et Quindío, afin d’expliquer la situation des migrants vénézuéliens, résidents dans ce territoire. Toutefois que la dynamique de l’exode implique au gouvernement et à la société colombienne, on considère la perception de la population destinataire pour échanger de l’information sur la gestion migratoire de la Colombie en relation avec l’exode vénézuélien. Nonobstant le compact du territoire de la région de l’Axe Cafetier à cause de ses antécédents formatifs, nous établissons que dans les trois départements il y a des différents comportements et identités sociales et qu’ils se manifestent dans les attitudes et dans la perception d’ouverture de la population colombienne envers les migrants vénézuéliens.
Mots Clés : Gestion migratoire, Exode vénézuélien, Migration et Politique migratoire