Capitalisme de la cruauté, necro politique et vie en commun

Résumé

On construit la catégorie capitalisme de la cruauté dans une articulation théorique entre le modèle économique neo extractiviste de l’étape pos néolibérale du capitalisme dans son imbrication avec le concept de necro politique pour rendre compte de la déprédation territoriale, économique, culturelle et subjective qui est en train de se réaliser dans la plupart des pays d’Amérique Latine ; particulièrement dans le cas de l’extraction minière à ciel ouvert à San Luis Potosí, Mexique. De même, on présente les mouvements de résistance sociale à partir des politiques de vie en commun proposées par la tournure décoloniale et qui a été un sentipensar des peuples indigènes ancestraux.

Dans la première partie, on présente un bref état de l’art sur la nouvelle étape du capitalisme contemporain : le neo extractivisme, pour rendre compte de ce nouveau visage cruel du capitalisme actuel en prenant comme exemple la destruction provoquée par le mégaprojet de mort, l’extraction minière à ciel ouvert. Dans la deuxième partie et pour approfondir dans ce capitalisme de la cruauté, on analyse l’œuvre de Mbembe et sa catégorie « necropolitique » car ce capitalisme de la cruauté a besoin d’une articulation théorique entre la vie économique et ses conséquences sur l’humain qui dans cette étape il est devenu un sujet jetable. Dans la dernière partie, on présente les différentes politiques de la vie en commun ou bien commune, proposées par Federici, la tournure décoloniale et le féminisme transnational comme des formes collectives d’opposition au dépouillement et à la déprédation de l’humain.

Mots clés : Capitalisme de la cruauté, Necropolitique, Sujets jetables, Exploitation minière à ciel ouvert, Vien en commun

https://doi.org/10.25009/clivajesrcs.i18.2764
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