Résumé
Cet article se détache d’une recherche sur émotions et affections politiques, identités et mouvements du magistère, qui apporte des éléments pour discuter la fonction politique des affections et des émotions dans la configuration de l’habituel dans l’éducation. Il s’agit d’une réflexion aux frontières des sciences sociales et des humanités, selon l’argument que aborder les émotions et les affections avec une dimension politique-discursive aide à la réflexion sur l’habituel dans les mouvements du magistère, car, dans certains contextes, les affections et les émotions ont une fonction politique qui permet de faire l’honneur à la formation des identités collectives à partir du déplacement des signifiants comme travail et syndicat, et des émotions comme la peur et la rage.
Pour canaliser ces postulats, l’article explore, en premier lieu, des auteurs inquiétés pour connaître l’effet des émotions et les affections dans la configuration des identités collectives et l’affaiblissement des dynamiques et des structures qui aident à construire les liens sociaux. En deuxième lieu, il déploie une analyse en deux catégories : 1) des biens communs en scénarios du magistère : travail et syndicalisme, et 2) des émotions et affections communes : peur et rage, construites à travers le software Atlas.ti. L’article termine avec des conclusions de caractère temporel.
Mots clés : Mouvements du magistère, Émotions/affections, L’habituel, Disputes et syndicalisme